D’une manière générale, la décontamination implique l’utilisation de produits spécifiques contre les virus et les bactéries. Néanmoins, il faut tenir compte des surfaces et des zones concernées.
Par quels moyens procède-t-on à la décontamination d’une entreprise ?
Les normes d’hygiène et de sécurité au travail s’imposent à tout employeur à titre d’obligation. Face aux risques de contamination par des micro-organismes, la conformité aux méthodes d’évaluation et de maîtrise est nécessaire. De plus, les normes telles que la HACCP ou
la RABC sont obligatoires dans le secteur agroalimentaire et le milieu hospitalier.
En fait, celles-ci exigent certains aménagements des locaux et des outils bien spécifiques. C’est pour cette raison qu’il est préférable de contacter une entreprise spécialisée, disposant du professionnalisme et de l’équipement adéquat.
À titre d’illustration, les professionnels se chargent de :
- La neutralité des zones de contact (telles que le mobilier) avec des tissus en microfibres ;
- La salubrité des murs et des revêtements de sols ;
- La propreté du système de ventilation par une centrale d’aspiration;
- Le nettoyage des zones peu accessibles par nébulisation.
Qui est chargé de la décontamination de votre entreprise ?
En interne, toutes les mesures sanitaires prises par l’employeur sont à l’endroit des travailleurs. Elles doivent donc être suivies à la lettre. Le fait est que
l’enjeu collectif de la santé requiert la participation de chacun. Entretenir une bonne hygiène des mains constitue déjà une désinfection préventive.
Le personnel en charge de l’hygiène peut effectuer lui-même cette mission de décontamination à condition d’avoir suivi une formation spéciale. En effet, la manipulation de produits toxiques doit être assurée par des agents avisés.
Les professionnels devront se munir de tous les appareils et matériels adaptés aux milieux où ils doivent intervenir. C’est là l’utilité des cahiers des charges afin de délimiter leurs travaux. Le tout est dans leur régularité.