Les services d’hygiène sont des organismes qui réalisent des contrôles à différents niveaux (du simple nettoyage à la décontamination en profondeur). Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) en fait partie. Celui-ci dispose de deux modes opératoires.
Les contrôles imprévus pour veiller au respect des démarches sanitaires
Pour les industries oeuvrant dans des domaines sensibles tels que l’agroalimentaire, les contrôles sanitaires sont obligatoires. De plus,
les services d’hygiène sont en droit d’effectuer des contrôles inopinés conformément aux dispositions du Code du travail. En ce sens, ils peuvent pénétrer dans les locaux de votre société sans prévenir, durant les heures de bureau.
Le contrôle en soi a comme finalité d’attester l’effectivité des normes HACCP ou RABC afin d’attribuer la certification à l’entreprise. L’enjeu de ce label est de taille pour sa réputation.
Un salarié ou un client dont la sécurité sanitaire a été compromise peut porter plainte auprès de l’Inspection du travail. Le contrôle pourra ensuite être réalisé dans le point de vente concerné.
Afin de se préparer à ces visites, l’article L8113-4 du Code du travail exige de l’employeur :
- Un registre unique du personnel ;
- Un document unique d’évaluation des risques professionnels ;
- Des bulletins de salaire.
Les contrôles volontaires opérés par des sociétés de conseil en nettoyage
Comme son nom l’indique,
le contrôle volontaire se fait à l’initiative du CHSCT. Il vise à l’amélioration
du niveau d’hygiène de la société. Pour ce faire, divers paramètres sont pris en compte :
- La santé des travailleurs ;
- La propreté des lieux de travail ;
- L’application des normes sanitaires.
Vous pouvez faire appel à des sociétés de conseil en nettoyage pour vous orienter. Afin de bénéficier de ces services au meilleur rapport qualité-prix, pensez à comparer plusieurs devis au préalable.
En pratique, le contrôle sera d’abord visuel puis bactériologique.