Pour les établissements accueillant un nombre considérable de personnes, le respect du protocole de décontamination est impératif.
Qu’entend-on par décontamination ?
Afin de pallier les problèmes liés à la maladie, il convient de
contenir la prolifération du virus. C’est là l’objet des services d’une entreprise de décontamination. Bien entendu, il faut situer la nuance avec les services cas de sinistre. En effet, les prestations sont plus axées sur le nettoyage après un incendie, l’étanchéification des surfaces, etc.
Dans les faits, la manoeuvre vise à utiliser des produits agissant contre le virus. Elle est d’autant plus pertinente dans le traitement des déchets médicaux avec les hôpitaux activement engagés dans la lutte anti-Covid.
Quelle est l’utilité d’une décontamination ?
L’opération de décontamination revêt une double finalité. On y procède afin de
prévenir les contaminations, mais également après qu’un cas ait été confirmé dans l’établissement. Cela présente un enjeu majeur pour l’employeur et pour les salariés, car il en va de l’environnement de travail.
Dans certains domaines, notamment agroalimentaire et médical, cette opération est impérative. La justification se retrouve dans les réglementations d’hygiène et de sécurité au travail (RABC et HACCP). En outre, il s’agit d’une obligation de résultat pour l’employeur, car la santé des travailleurs est une priorité.
À quelle fréquence faut-il procéder à une décontamination ?
À moins de se convertir au télétravail, la présence d’un personnel et de visiteurs requiert la prise de précautions sanitaires. Ainsi, dans une démarche de prévention, il convient de
désinfecter au quotidien les zones sensibles. D’autant plus qu’on ne peut réduire à néant le risque de contamination.
Par ailleurs, en attente du déconfinement, il faudrait vérifier que les établissements ont été fréquentés ou non avant leur réouverture. Dans le premier cas, la décontamination se fait avec un virucide certifié tandis qu’un nettoyage suffira pour le second cas.